mardi 11 octobre 2011

le divertissement rend hommage à la culture, laquelle se préserve par le droit d'auteur

A l'occasion de la sortie d'un clip de Beyoncé dont des scènes rappellent à l'évidence une création d'Anne Térésa de Keersmaeker dans les années '80, l'artiste a évoqué les liens entre l'art et la "culture populaire" ainsi que la perte d'une part de la substance culturelle lors de la transposition de créations dans une "perspective divertissante et consumériste" (ndlr : en l'occurence, consumériste signifie "de gain").
Il est courant que des oeuvres expérimentales deviennent populaires 30 ans après. Le regard que pose la chorégraphe sur ce qui peut s'analyser comme un hommage alimente le questionnement sur la nature du bien culturel (à lire ici).
Divertissement et culture trouvent place harmonieusement dans nos vies.
Il semblerait qu'une règle du jeu tacite voudrait que le divertissement, rentable, fournisse au culturel, dont le gain n'est pas l'objectif, son écot lorsqu'il s'en inspire. Encore faut-il que l'on sache ou l'on se trouve...: pour une réflexion intéressante sur l'infraction à la loi sur le droit d'auteur, cliquez ici.




Nous sommes tous des imposteurs dans l'ensemble de ce monde, nous prétendons tous être quelque chose que nous ne sommes pas.
Richard Bach

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