jeudi 9 août 2012

créativité, réactivité : les limites de l'art et de la médiatisation

Une anecdote rapportée par plusieurs médias (dans les mêmes termes) ouvre une fois encore à la réflexion sur la communication et sur la liberté d'expression : l'affiche d'une exposition a fait l'objet d'une contestation de la part du public auprès de l'un de ses hébergeurs qui a aussitôt recouvert l'affiche, avant de la découvrir ensuite. Les motivations sont reprises ici. On y lit le commentaire de l'organisateur : "Cela semble évidemment curieux que toutes sortes d'images de femmes, plus ou moins vêtues, puissent être utilisées en publicité sans susciter de commentaires et que, pour une raison quelconque, un nu peint par l'un des artistes les plus célèbres au monde soit jugé dérangeant et doive être retiré".
L'incident aura-t-il des répercussions sur le succès de l'expo ? site de l'expo ici
réflexions sur un illustre exemple de contestation ici  
En plusieurs occasions, Verviers Culture soutint des expressions artistiques contestées : ce fut le cas lors de la mise en place de la porte de la paix (Aux Arts, etc. Verviers) ou encore de 'Vivons Heureux, Fermons les Yeux' (Verviers, Ville des Mots).
La responsabilité du service public dans le choix des actions qu'il promeut est au coeur du programme culturel défendu à l'échevinat de la culture de la Ville de Verviers et fait l'objet de réflexions régulières. On prévoit d'y associer le public. Les personnes intéressées à préparer la rencontre peuvent se manifester à michele.corin@verviers.be
Quelle est la reponsabilité (contractuelle, légale et morale) de l'hébergeur ? Comment les liens entre le concepteur de l'affiche/oeuvre, l'organisateur de l'événement promu et l'hébergeur doivent-ils se concevoir? Peut-on tout afficher en tous lieux? A l'heure de la mondialisation de l'information, la notion d'indécence doit-elle s'évaluer au regard du lieu ?

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