Le Conseil de Sécurité de l'ONU, composé de quinze membres, a condamné ce matin l'opération militaire israélienne menée dans les eaux internationales contre un navire turc.
A la RTBF ce midi, on explique que l'intervention de l'ONU porte déjà à de nombreuses interprétations...
Pour ma part, j'épingle dans le communiqué de presse émis ce jour par le Conseil de sécurité de l'ONU un élément sur lesquels j'invite à réfléchir les observateurs attentifs de ce "jeu catastrophique où sont entraînés les peuples", pour reprendre l'expression de feu Pierre Lambert, qui fut directeur de la publication de la revue Dialogue :
Le Conseil de sécurité insiste sur le fait que "seule une solution à deux Etats, avec un Etat palestinien viable et indépendant, vivant côte à côte dans la paix et la sécurité avec Israël et les pays voisins, permettra d'instaurer la paix dans la région".
Ne faudrait-il pas porter davantage intérêt à une autre piste de réflexion étudiée notamment par Ali Abunimah, journaliste américano palestinien, ayant vécu en Belgique, collaborateur au Chicago Tribune et au Los Angeles Times, auteur de "One Country", publié en anglais chez Metopolitan Books :
" La réalité sur le terrain rend impossible le fonctionnement d'un état palestinien.
(...) Il est inacceptable moralement que dans un Etat, les droits de citoyenneté dépendent de l'ethnie ou de la religion. (...)".
Il y a deux étapes (...) : reconnaître ses difficultés à garder le pouvoir. (...) accepter de partager (...). Les israéliens (...) admettent qu'ils ont un problème de légitimation dans l'exercice du pouvoir et de sa conservation. C'est ce que l'on entend quand Tel Aviv parle de 'menace démographique'. (...)"
Ali Abunimah prône un Etat unique à égalité de droits pour juifs et arabes.
Vos réactions sont les bienvenues, afin d'amorcer le débat que ne manquera pas de susciter l'arrivée de la Porte de la Paix d'Alain De Clerck à Verviers.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire