vendredi 3 décembre 2010

Rencontre avec nos écrivains

L'actualité des partenaires du programme 'Verviers, ville des mots' veut que nous reparlions d'Arnold Couchard, écrivain verviétois, qui organise ce dimanche 12 décembre 2010 de 14 heures 30 à 19 heures au Paradise Café, 14 Rue du Manège à Verviers une rencontre avec nos écrivains.
Heureux hasard, outre Arnold Couchard, organisateur mais aussi auteur de Dérisoires Supputations, un trajet initiatique de Paris à Lisbonne, de Verviers à Kiev, d'autres écrivains seront présents, qui collaborent qui soit à titre privé, soit au nom d'une structure, à Verviers, ville des Mots : Paul Blanjean, Paul Fauconnier et Léna Mariel.
Ce rendez-vous avec les écrivains de notre région est une façon de fêter la langue française, sur un mode convivial, l'objectif étant de favoriser le dialogue.

Le lieu choisi cette année contribuera sans nul doute à renforcer l'ambiance chaleureuse dans une atmosphère culturelle : le Paradise Café constitue une des parties de l'ancien manège, construction en plusieurs phases et volumes. Il fut construit en 1892 par Charles Thirion dans un style mauresque ; son mobilier art déco et art nouveau ravira les amateurs. Le bâtiment a fait l'objet d'une mesure de classement en 2003 pour son intérêt architectural et décoratif. Pour combler les amateurs d'un autre genre, peut-être le billard sera-t-il accessible pendant la manifestation ?!

Béatrice Szapiro rehaussera l'après-midi de sa présence. Arrière-petite-fille de l'écrivain verviétois Christian Beck, elle en a tracé le portrait romanesque dans un ouvrage récent.
D'autres ouvrages antérieurs permettent de mieux connaître celui que Paul Valery appelait "l'étrange Christian Beck": Christian Beck, Bosse-de-Nage, André Blavier (1966, Temps mêlés) ; Correspondance avec Gide (librairie Droz, 1994).


La lecture de l'interview par bestofverviers de celui qui, parmi les artistes présents, a dit : " (...) j'ai beaucoup retravaillé mon manuscrit avant de décider de mettre un terme aux corrections ! Comme tous les auteurs, je suppose, je trouvais toujours quelque chose qui clochait à la relecture. Après la dernière, j'ai donc éprouvé davantage de fierté que de joie car tout le travail était derrière moi et je décrétais enfin ne plus pouvoir faire mieux ou beaucoup mieux. En vertu du « toujours améliorable », on peut corriger à l’infini et ne jamais s'exposer à présenter quoi que ce soit, ce qui  garantit de ne jamais faire face à une éventuelle critique." devrait achever de vous convaincre de venir à la rencontre de nos écrivains...




  

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